Trafiquer l'écriture : fictions frauduleuses et supercheries auctoriales

Numéro et date de publication: 
Hiver 2018, Numéro 27

Dans ce numéro, il s’agissait de réfléchir à la manière dont la supercherie, l’imposture et la mystification ont partie liée avec la création littéraire et à la façon dont elles peuvent constituer un ressort essentiel de la fiction, d’une poétique, de l’auctorialité, ou encore d’une posture narrative. Que veut dire écrire au nom d’un autre et, subséquemment, que veut dire écrire en son nom propre? De quelle manière se déclinent, dans l’histoire littéraire, les motifs de la tromperie et du simulacre? Comment concevoir ces textes et quel type de posture lectorale ou auctoriale appellent-ils? Quels rôles occupent ici ces figures qui sont peut-être plus près des personnages dont ils parlent que de l’auteur réel qui les crée tous deux? Que dire, dans cette optique, de l’écrivain fantôme (ghostwriter), du menteur, de l’imposteur ou du faussaire, du rapport problématique à la vérité que ces figures engendrent?

Pour citer ce numéro: 

Bergeron, Étienne, Lafleur, Maude et Laurence Perron (dir.). 2018. Postures, no. 27 (Hiver) : Dossier « Trafiquer l'écriture : fictions frauduleuses et supercheries auctoriales ». http://revuepostures.com/fr/articles/trafiquer (Consulté le xx / xx / xxx).

Préface

Bérard, Cassie