Marie-Hélène Grivel, Maître de Conférences en Histoire et civilisations, membre associée du Centre d’Histoire culturelle des Sociétés contemporaines de l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Sa thèse, soutenue en juillet 2013, a pour titre : L’Âge d’or de l’édition québécoise du début des années Vingt à la fin des années Trente (« Résumé de thèse : L’Âge d’or de l’édition québécoise du début des années Vingt à la fin des années Trente. », Le Temps des Médias, n° 22, printemps 2014). Animées par les méthodes transversales et globalisantes de l’Histoire culturelle, ses investigations se portent sur le champ éditorial canadien-français des années 1920-1930. Auteur de plusieurs articles, elle a mis l’accent sur la littérature de jeunesse, avec des textes tels qu’« Une certaine idée du patrimoine au service de la création littéraire pour la jeunesse dans le Québec de l’entre-deux-guerres », pour le colloque international et pluridisciplinaire de l’Université de Reims-Champagne Ardenne (La Littérature pour la jeunesse : vecteur d’une identité culturelle populaire ?, publication en janvier 2016) ; « La Bibliothèque et les enfants dans le Québec de l’entre-deux-guerres », Histoire et civilisation du Livre – Revue internationale (Librairie Droz, à paraître) ou « Quand une historienne écrit pour les petits canadiens-français. Marie-Claire Daveluy et ses Aventures de Perrine et de Charlot » pour l’ouvrage collectif, Fictions historiques pour la jeunesse en France et au Québec (dir. Brigitte Louichon et Sylvain Brehm, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Études sur le livre de jeunesse », publication décembre 2015). Ses travaux ne délaissent pas l’étude des intellectuels canadiens-français en France, comme dans « Être "exotique" dans l’entre-deux-guerres : l’exemple de Robert de Roquebrune », Les Cahiers du GRELCEF (n° 6, Mai 2014, pp. 213-234). L’objectif est de réhabiliter les années d’entre-deux-guerres comme étant un des prémices, contrecarré par la Seconde Guerre mondiale, de la Révolution Tranquille.