Lancement du numéro 19 : « Violence et culture populaire »

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Chères et chers collègues littéraires,

Vous êtes convié.e.s au lancement du tout dernier numéro de Postures, « Violence et culture populaire ». En partenariat avec l’Association Étudiante des Cycles Supérieurs en Études Littéraires (AECSEL), le lancement coïncidera avec le cocktail de clôture du colloque étudiant « Corps et nation : frontières, mutations, transferts ». C’est un rendez-vous jeudi le 13 mars dès 17h à la brasserie L’Amère à Boire (2049 rue St-Denis).

Ce numéro, sous la direction éditoriale de Laurence Pelletier et Jessica Hamel-Akré regroupe des textes de Thomas Morisset, Marc Ross Gaudreault, Ewelina Chwiejda, Marie-Ève Tremblay-Cléroux, Clément Courteau et Louis-Thomas Leguerrier, Maude Lafleur, Matthieu Freyheit, Laurent Tamanini et Carmélie Jacob ainsi qu’un avant-propos signé par Antonio Dominguez Leiva.

 

 

 

 

 

 

 

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Lancement du numéro 18 : «Déviances»

Lancement 18

Postures vous invite au lancement de son dix-huitième numéro, qui présente les actes du colloque étudiant Déviances. Ce numéro, sous la direction éditoriale de Adeline Caute et Jessica Hamel-Akré, comprend des textes de Laurence Pelletier, Louis-Daniel Godin, Jessica Hamel-Akré, Louis-Thomas Leguerrier, Isabelle Dumas, Myriam Marcil-Bergeron, Maude Lafleur et Piera Simon-Chaix ainsi qu’un avant-propos signé par Alexis Lussier. C’est un rendez-vous au Café-Bar de la cinémathèque, mercredi le 16 octobre à 17h!

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Rentrée 2013: AG, recrutement et appel de textes

AG

Postures vous invite à son assemblée générale annuelle, le 3 octobre prochain, à 12h30, au local associatif des cycles supérieurs (J-4865). Cette assemblée sera l’occasion de revenir sur l’année 2012-2013 et de discuter des enjeux de l’année qui commence.

Recrutement

Postures est également à la recherche de collaboratrices et collaborateurs qui désireraient joindre ses comités de rédaction et de correction.

Le comité de rédaction se réunit après la réception des textes et choisit les articles qui constitueront le prochain numéro. À la suite de cette réunion, chaque membre du comité est appelé à assister un ou deux auteurs dans l’amélioration de leur texte, tant au plan stylistique qu’argumentatif. C’est une expérience enrichissante pour les jeunes chercheuses et chercheurs souhaitant développer leur sens critique hors du cadre scolaire.

Grâce à son travail minutieux, le comité de correction permet de produire une revue qui brille non seulement par ses idées bien construites, mais aussi par sa facture professionnelle. Ses membres acquièrent une expérience non négligeable en révision linguistique et en correction d’épreuves.

Si vous êtes intéressé.e.s par l’une de ces expériences ou souhaitez obtenir plus d’information, nous vous invitons à assister à notre AG; vous pouvez aussi nous contacter à l’adresse suivante : postures.uqam@gmail.com.

Appel de textes

Nous vous rappelons que la date de tombée pour l’appel de textes du numéro 19 « Violence et culture populaire » est le 15 octobre. Il est encore temps de nous soumettre vos articles. Notez qu’il y a aussi une section hors-dossier à laquelle il est possible de contribuer. Au plaisir de vous lire!

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Nouvelle date de tombée pour le numéro 19 « Violence et culture populaire »

Postures repousse la date de tombée de son appel de texte pour le numéro 19 « Violence et culture populaire » au 15 octobre 2013. Au plaisir de vous lire! 

 

Des romans en séries comme 50 shades of Grey aux bandes dessinées comme The Watchmen, en passant par les chansons pop de Lady Gaga, la télé-série The Walking Dead et les jeux vidéo tels Fallout, la culture populaire nous offre un éventail d’objets dans lesquels se manifeste la violence. En effet, la récurrence de cette thématique témoigne d’une tendance persistante, si bien que la juxtaposition de violence et culture populaire semble relever de l’euphémisme. Sa portée, qu’elle réside dans l’esthétisme, le contenu ou même la production, nous permet de penser la violence comme l’expression d’un phénomène culturel propre à notre société, ou encore comme un symptôme qui traduirait un malaise plus subtil.

Parfois, les images de violence sont flagrantes, sanglantes, bruyantes. D’autres fois, sa présence est plus discrète, passant même inaperçue. La pluralité de ses formes est innombrable. Mais malgré l’aspect qu’elle revêt, pour la philosophe Hannah Arendt la violence reste toujours, « par nature, instrumentale »1 et « n’est rien d’autre que la manifestation la plus évidente du pouvoir »2. Comment, dès lors, penser le pouvoir? À qui appartient-il? Qui le contrôle, sur qui et comment s’exerce la violence qui habite nos livres, notre musique et nos écrans ? Que pourrait voir et dire Arendt des explosions à n’en plus finir des récents films de guerre ou dans les balles projetées des pistolets que la reine des jeux-vidéos, Lara Croft, sort des holsters attachés à ses cuisses musclées? La violence et le pouvoir, sont-ils derrière les armes que tiennent les personnages fictifs des œuvres littéraires et cinématographiques, ou est-elle dans les mains des dessinateurs, des écrivains et des scénaristes? Ou encore, dans celles des promoteurs, des responsables de la diffusion en masse de ces produits culturels, voire dans les mains de ceux et celles qui les achètent ?

Penser la violence nous force à penser aussi l’ambiguïté des rapports qu’elle implique. Et lorsqu’on la relie à la culture populaire, la violence peut se dévoiler à travers des rapports bien spécifiques. C’est dans cet esprit que l’équipe de Postures vous propose pour thème de son 19eme numéro : violence et culture populaire. Nous vous invitons donc à réfléchir aux manifestations de la violence implicite, autant qu’explicite, présente dans les œuvres variées qui forment la culture populaire, à la manière dont elle est utilisée au niveau diégétique ainsi qu’à son impact dans l’univers hors-texte et au rôle qu’elle joue dans les rapports sociaux. Il est également possible d’aborder les formes tangibles et symboliques de la violence, dans le cas de la violence systématique, par exemple, entraînée par la diffusion de masse des œuvres dans le contexte capitaliste. Ou au contraire, une violence infusée d’élitisme intellectuel, destinée à la culture populaire du fait de son dénigrement par une institution littéraire considérée comme plus «légitime».

Puisque nous sommes tous et toutes, à quelque part, agents ou victimes de la culture populaire, puisque qu’inévitablement nous en consommons et y participons, ce numéro de Postures se présente également comme une réflexion sur notre propre rôle – en tant qu’individu, étudiantes et étudiants, consommatrices et consommateurs – au sein de cette culture, et nous permettra ainsi de nous demander : comment nous travaille la culture populaire? et comment la travaillons-nous?

Créée en 1996 afin d’offrir un lieu de publication scientifique aux étudiant.e.s (de niveau baccalauréat au postdoctoral) en études littéraires, la revue Postures réunit chaque année une dizaine de textes articulés autour d’une problématique d’actualité dans les milieux littéraires et intellectuels. Les textes proposés, de 12 à 14 pages à double interligne, doivent être inédits et soumis par courrier électronique aux directrices, à l’adresse postures.uqam@gmail.com avant le 15 octobre 2013. La revue Postures offre dorénavant un espace hors dossier pour accueillir des textes de qualité qui ne suivent pas la thématique suggérée. Les auteures et auteurs des textes retenus devront participer à un processus obligatoire de réécriture guidé par le comité de rédaction avant la publication des textes.

1Arendt, Hannah, Du mensonge à la violence. [Crises of the Republic] Traduit de l’anglais par Guy Duran. Paris : Calmann-Lévy 2011 [1972 ], p. 151.

2 Ibid., p. 135.

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