Lancement Infect et odieux

Montréal, 2 mai 2007 – La revue Postures, critique littéraire annonce le lancement de son neuvième numéro, le mercredi 16 mai 2007 à 17 h au Café-Bar de la Cinémathèque québécoise, 335, boul. De Maisonneuve Est, Montréal.

Postures: L’infect et l’odieux. Numéro 9, Printemps 2007.
L’attirance des écrivains pour le négatif, pour une écriture de l’infect, de l’inhumain, ne se dément pas. De Louis-Ferdinand Céline à Milan Kundera, de Michel Houellebecq à Maurice G. Dantec ou à Elfriede Jelinek, odieux et littérature forment un couple bien établi, qui rebute ou fascine. Philippe Muray parle pourtant d’une ère contemporaine caractérisée par la disparition du Mal, alors que celui-ci est liquidé par le Bien. Dans une société obnubilée par le Bien, par la peur du Mal, il convient de se demander : quel rôle jouent ces écrivains à travers ces pôles éthiques? De quelle manière la littérature prend-elle à sa charge l’invasion de l’empire du Bien?

L’infection littéraire fait oeuvre de désordre, de pénétration dans un organisme sain d’un être étranger, qui s’y reproduit et qui le corrompt. L’écriture de l’infect est celle qui brise le consensus joyeux et niais, qui y introduit un accord discordant. Cette logorrhée de paroles salissantes n’est pas dénuée de jouissance. Il se cache aussi souvent derrière elle un rire qui dénonce les bien-pensants et les chantres de l’harmonie universelle. Le but de ce numéro n’est pas de faire l’apologie du négatif, mais plutôt d’affirmer que le Bien et le Mal sont inséparables et qu’il est par conséquent impossible d’exclure ou d’éliminer ce dernier. Ainsi, sans tomber dans le « nécrofestif », la seule entreprise viable pour cerner le réel dans la littérature semble rallier le Bien à son indissociable contraire.

Créée en 1996 afin d’offrir un lieu de publication scientifique aux travaux étudiants, la revue Postures réunit un ensemble d’articles proposant différentes lectures de questions littéraires actuelles. Ce neuvième numéro de Postures, qui explore deux versants du Mal, l’infect et l’odieux, se compose d’articles portant sur les utopies, la figure du vampire et celle du double, ainsi que sur des oeuvres de Louis-Ferdinand Céline, de Bernard Lamarche-Vadel, de Virginie Despentes, de Pavel Hak, de Sony Labou Tansi, de Tchicaya U Tam’si, de David Lynch, de Horacio Castellanos Moya, de Sylvie Germain, de Nelly Arcan et de René Barjavel. Avec des textes de Anne Élaine Cliche, Julie Boulanger, Shawn Dupriez, Mercédès Baillargeon, Amélie Langlois Béliveau, Bassidiki Kamagaté, Émilie Théorêt, Aude Weber-Houde, Amélie Paquet, Céline Huyghebeart, Gabrielle Demers, Hélène Taillefer, Geneviève Fournier-Goulet, Sébastien Roldán et Caroline Charette.

Le lancement ouvert au public et gratuit; il débutera à 17 h au Café-Bar de la Cinémathèque québécoise, 335, boul. De Maisonneuve Est, Montréal. Un léger goûter sera servi.

Source : Gabrielle Demers, Responsable à la logistique, demers.gabrielle@courrier.uqam.ca

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Appel à contribution

L’infect et l’odieux dans la littérature
Numéro neuf de la revue Postures à paraître en avril 2007

Dans un entretien intitulé « La Critique du ciel », Philippe Muray, répondant à une question sur l’utilité de la littérature, énonce qu’elle ne sert qu’« à nous dégoûter d’un monde que l’on n’arrête pas de nous présenter comme désirable ». Il avait déjà analysé dans un texte repris dans Après l’histoire, la ligue de vertu constituée par trente et un écrivains français contemporains « face à la haine » regroupés dans un dossier spécial du journal Le Monde. Cette entreprise vertueuse s’apparente à celle de Nancy Huston, dans Professeurs de désespoir qui y dénonce des écrivains qu’elle qualifie de « néantistes » et tente de faire l’exorcisme final de cette tendance des écrivains à cultiver l’attrait du mal, de la haine et de la violence au sein de leurs écrits. À contre-courant de la volonté qu’ont ces artisans de l’empire du bien de souligner l’aspect positif de la littérature, Muray nous rappelle que la littérature ne pourra jamais être purifiée, qu’elle appelle au contraire sans cesse la trahison et la profanation.

En reprenant ce constat, le neuvième numéro de Postures propose d’explorer deux versants du mal : l’infect et l’odieux. L’infection littéraire fait oeuvre de désordre, de pénétration d’un être étranger dans un organisme sain, qui s’y reproduit et qui le corrompt. L’écriture de l’infect est celle qui brise le consensus joyeux et niais, qui y introduit un accord discordant. Cette logorrhée de paroles salissantes n’est pas dénuée de jouissance. Il se cache aussi souvent derrière elle un rire qui dénonce les bien-pensants et les chantres de l’harmonie universelle.

L’attirance des écrivains pour le négatif, pour une écriture de l’infect, de l’inhumain ne se dément pas. De Céline à Milan Kundera, de Michel Houellebecq à Maurice G. Dantec ou Elfriede Jelinek, odieux et littérature forment un couple bien établi, qui rebute ou fascine. Philippe Muray parle d’une ère caractérisée par la disparition du Mal, de son annihilation par le Bien. Dans une société obnubilée par le Bien, par la peur du Mal, il convient de se demander quel rôle jouent ces écrivains à travers ces pôles éthiques ? De quelle manière la littérature prend-elle à sa charge l’invasion de l’empire du Bien ?

Le but de ce numéro n’est pas de faire l’apologie du négatif, mais plutôt d’affirmer que le bien et le mal sont inséparables et qu’il est par conséquent impossible d’exclure ou d’éliminer ce dernier. Ainsi, sans tomber dans le « nécrofestif », la seule entreprise viable pour cerner le réel dans la littérature semble rallier le bien à son indissociable contraire. L’équipe de Postures recherche donc des textes abordant la thématique de la haine ou de l’infect dans la littérature contemporaine.

Créée en 1996 afin d’offrir un lieu de publication scientifique aux travaux étudiants, la revue Postures réunit un ensemble d’articles proposant différentes lectures de questions littéraires actuelles. L’appel de textes s’adresse à tous les étudiants en études littéraires de premier et deuxième cycles. La revue Postures publie principalement les textes des étudiants en études littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Une section « Collaborations spéciales » est toutefois prévue dans le but d’accueillir des collaborateurs d’autres universités. Les textes proposés de 10 à 15 pages à double interligne doivent être inédits et soumis par courrier électronique à Amélie Langlois Béliveau, à l’adresse suivante redaction@revuepostures.com, avant le 4 novembre 2006. Les auteurs des textes retenus devront participer à un processus de réécriture guidé par le comité de rédaction. Pour une demande d’informations supplémentaires concernant la revue, vous pouvez contacter Amélie Paquet à information@revuepostures.com

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Lancement de Postures, revue de critique littéraire

Montréal, 23 mars 2006 – La revue Postures, critique littéraire annonce le
lancement de son huitième numéro, le jeudi 4 mai 2006 à 17 h au Café-Bar de
la Cinémathèque québécoise, 335, boul. De Maisonneuve Est, Montréal.

Sous la thématique Espaces inédits : nouveaux avatars du texte et du livre,
le dossier 2006 de Postures réunit des textes d’une grande richesse,
exposant l’importance actuelle de la dimension virtuelle et visuelle dans le domaine littéraire, détaillant la littérature (hypertextes) sur le web, les livres illustrés et le roman graphique. Ce huitième numéro comprend des articles s’intéressant aux thématiques cybernétiques, aux théories de l’évolution de la lecture et de ses supports (volumen, codex, écran relié),
aux textes interactifs (J.-P. Balpe pour Fiction), graphiques (Daniel
Clowes), numériques (Julie Potvin pour Perte-de-temps, Écran total, 1=1,
Scénario, William Gibson pour Neuromancien, …).

Postures est la revue des étudiants et étudiantes du baccalauréat et de la
maîtrise en études littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Créée
en 1996 afin d’offrir un espace de publication scientifique aux travaux
étudiants du baccalauréat et de la maîtrise, elle a pour mandat d’en assurer la promotion et la diffusion. Constituant un lieu de réflexion rigoureux et fertile, la revue de critique littéraire Postures permet plus largement une participation étudiante active à la vie intellectuelle du milieu littéraire.

Le lancement ouvert au public et gratuit; il débutera à 17 h au Café-Bar de la Cinémathèque québécoise, 335, boul. De Maisonneuve Est, Montréal. Un
léger goûter sera servi.

Source : Gabrielle Demers, Responsable à la logistique
demers.gabrielle@courrier.uqam.ca

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Appel à contribution

Appel de textes : « Espaces inédits : nouveaux avatars du texte et du livre ».
Numéro huit de la revue Postures à paraître en avril 2006.

Le livre et le texte se sont réinventés plus d’une fois, agissant ainsi comme passeurs au sein de leur propre renouvellement. À travers de nouvelles incarnations scripturales, les avatars du livre et du texte ont montré à maintes reprises qu’ils possédaient la capacité de sortir des formes matérielles qui les déterminent et d’assurer la mobilité de leurs frontières. Alors qu’ils subvertissent les caractéristiques à la fois du texte et du livre, les avatars posent d’importants défis à la critique littéraire qui désire étudier leurs manifestations. Anne-Marie Duguet, dans Déjouer l’image : créations électroniques et numériques [2002], revendique un espace plus large pour la critique d’art, par opposition à un système plus traditionnel de légitimation des oeuvres, dans lequel « l’art se [définirait] autant par ce qu’il exclut que par ce qu’il reconnaît ». Au sein des arts et de la littérature, les développements technologiques constituent un des éléments qui contribuent à la création d’espaces inédits. Face à une multitude de changements, de quelle manière la critique littéraire peut-elle étudier et rendre compte des transformations du texte et du livre? Le numéro huit de Postures propose, dans cette perspective, d’ouvrir le territoire de la littérature et de chercher à explorer des méthodes afin d’appréhender de nouvelles réalités de la littérature.

Créée en 1996 afin d’offrir un lieu de publication scientifique aux travaux étudiants, la revue Postures réunit un ensemble d’articles proposant différentes lectures de questions littéraires actuelles. L’équipe de Postures recherche présentement des textes abordant la problématique du prochain numéro. Il peut s’agir, par exemple :
à partir des moments historiques où sont survenues des transformations importantes dans la pratique ou la culture du livre et du texte, d’étudier comment un espace de dialogue parvient à se construire entre l’objet-livre et le texte,
d’analyser des formes inédites de texte et de livre qui utilisent des images ou des structures graphiques afin de pousser les médiums au-delà de leurs limites originales,
de circonscrire de quelles façons les expérimentations radicales au niveau du langage engendrent un nouvel avatar du texte,
d’ouvrir un espace de réflexion autour d’avatars récents du livre liés au développement de l’informatique et de la technologie (littérature sur Internet, hypertextes, livres numérisés, blogs, etc).

L’appel de textes s’adresse à tous les étudiants en études littéraires de premier et deuxième cycles. La revue Postures publie principalement les textes des étudiants en études littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Une section « Collaborations spéciales » est toutefois prévue dans le but d’accueillir des collaborateurs d’autres universités. Les textes proposés de 10 à 15 pages à double interligne doivent être soumis par courrier électronique à Mathieu Samson, à l’adresse suivante redaction@revuepostures.com, avant le 4 novembre 2005. Les auteurs des textes retenus devront participer à un processus de réécriture guidé par le comité de rédaction. Pour une demande d’informations supplémentaires concernant la revue, vous pouvez contacter Amélie Paquet à information@revuepostures.com.

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