Marie-Pierre Bouchard poursuit actuellement son doctorat à l’Université du Québec à Montréal sous la direction d’Isaac Bazié, après s’être égarée pendant quelques années à Berlin, à Bruxelles et à Québec où elle étudiait alors les relations internationales. Depuis 2008 cependant, après avoir croisé sur son chemin les textes de nombreux auteurs allemands et africains, elle réfléchit à la circulation des discours sur les violences postcoloniales. L’année suivante, une visite à la prison de Tuol-Sleng, au Cambodge, la met sur la piste du droit ; piste qu’elle suit désormais avec acharnement. Encore à ce jour, elle reste convaincue qu’au détour de la loi du texte se profile inéluctablement l’imaginaire d’une autre loi : celle, juridique, du texte de droit.