Le corps féminin est depuis longtemps au centre d’une lutte pour la beauté. À travers les siècles, il a été bandé, corseté, allongé. À chaque période, il a été rendu conforme à la tendance du moment et, à chaque période, il en a exprimé son désaccord à travers diverses maladies. Neurasthénie, hystérie, agoraphobie et anorexie ne sont que diverses réponses de ces corps de femmes, agressés dans leur intégrité physique, à la subordination sociale de laquelle ils sont victimes. Ces maladies et leurs effets parfois radicaux sur le corps féminin offrent une image franche de ce corps mutilé, qui devient ainsi un texte pour l’autre, un texte qui demande à être lu comme une prise de position sociale et sexuée (Bordo, 1997, p. 94).
Depuis la fin des années soixante-dix, plusieurs écrivaines ont choisi de mettre leur subjectivité à l’avant-plan dans l’écriture. Par le choix du récit, qui peut être
témoignage, aveu, écriture du trauma et du deuil, autothanatographie, […] [elles] rompent avec les oppositions classiques entre le mensonge et la vérité, la fiction et l’autobiographie, la présence et l’absence ¾ par rapport non seulement aux autres mais à soi. (Delvaux, 2005, p. 8)
Cette écriture de soi, qui met au jour un sujet entièrement livré, sans conditions ni censure, permet la découverte de territoires scripturaux déchirants, indicibles et parfois latents. Ainsi, dans un récit de la maladie, celle-ci dépasse le statut de source d’inspiration et devient le noyau même de l’écriture. Le texte agit à titre d’espace d’expression de ce corps malade et devient, par le fait même, un lieu de confrontation entre le langage et le corps, entre le mal et le malade.
En 1978, Valérie Valère, seize ans, publie Le pavillon des enfants fous. Faisant simultanément de son texte et de son corps un manifeste social et un espace de maladie, Valère amène une écriture qui va au-delà de la simple anecdote en faisant de l’anorexie un langage autonome. Nous étudierons, dans ce témoignage d’une anorexique, l’expression de la maladie et la réappropriation de ce corps malade par l’écriture. Nous nous intéresserons d’abord à la manière dont Valère utilise son enveloppe corporelle comme une frontière close, afin de se protéger du monde social, auquel elle ne veut pas appartenir. Ensuite, nous verrons comment l’intériorité de la protagoniste, intériorité qui prend de l’ampleur en rémission, lui permet partiellement de se reconstituer. Finalement, nous montrerons que le seul véritable moyen pour Valère de réaliser son corps et son esprit tel qu’elle le souhaite est de les écrire. Avec ce récit en guise de témoignage-manifeste, l’anorexie de l’auteure s’inscrit dans l’écriture.
Le pavillon des enfants fous relate le séjour de Valère dans un hôpital psychiatrique pour enfants, où elle a été internée pour anorexie grave. Refusant de s’alimenter, de communiquer, et par le fait même de guérir, elle reste enfermée dans sa chambre, isolée dans une maladie volontaire et destructrice. Tant bien que mal, mais sans se rétablir véritablement, elle tente de se réapproprier un corps qu’on lui a depuis longtemps volé.
Dès le début du texte, on remarque que l’anorexie de la narratrice se présente avant tout comme un refus d’appartenir au monde social, au monde des adultes. Valère utilise son enveloppe corporelle comme protection. Afin de se préserver des attaques du monde qui l’entoure, elle tente de prendre le dessus à même le langage. Par exemple, elle formule ses refus en incluant le « je » et le « vous » dans la même phrase : « Vos kilos je n’en veux pas » (Valère, 1978, p. 44); ou encore « Je ne veux pas devenir comme vous, passifs, idiots, butés. Je n’ai pas peur de vos phrases, je n’ai pas peur de cette mort que vous redoutez tant. » (Ibid., p. 22) La phrase « Vous ne m’aurez pas » (Ibid., p. 44 et 102) se répète constamment, comme autant de barrières entre l’auteure et le monde.
Le refus est la première manière pour Valère de s’opposer aux autres. Elle se sent plus forte en rejetant l’aide que l’on veut lui apporter. Refusant si vindicativement les approches des autres, le personnage de Valérie se donne l’impression d’être en contrôle, de se posséder totalement. En fait, il semble plutôt qu’elle ait peur de s’ouvrir aux autres : « J’aurais dû le larder de fléchettes, de coups de pied, ou de mots sarcastiques mais ma colère m’aveuglait trop, je me serais retrouvée ridicule, tout entière livrée, découverte… » (Ibid., p. 27) Son agressivité est davantage reliée à la peur d’être trahie ou déçue :
Par le refus de s’abandonner et de perdre le contrôle, l’anorexique fait violence au désir de proximité, ce désir qui, passant par le corps, rappelle le manque, le vide, le creux ou parallèlement, l’envahissement, l’étouffement, la peur de ne plus exister au profit du désir de l’autre. (Miron et Loubier, 1991, p. 27)
1.2 Refus de communication
Le refus de manger, comme le refus de parler aux médecins ou à ses parents, démontre bien que Valère ne veut pas se laisser pénétrer. La présence d’un dialogue pourrait donner aux autres un accès à son intériorité farouchement protégée. Ainsi, la narratrice énonce elle-même son silence à plusieurs reprises : « Je ne veux pas vous parler. Je ne veux pas que vous sachiez quoi que ce soit de moi. Je refuse votre aide. Je ne suis pas malade et vous le savez, c’est pour ça que je n’ai pas besoin de vous parler. » (Valère, 1978, p. 43)
L’apologie du « rien » est également, pour l’anorexique, une manière de s’opposer à la communication. En énonçant qu’il n’y a rien à savoir d’elle, Valère énonce qu’elle n’est rien : « Au moins, je garderai quelque chose à moi, pour moi. Ils ne m’auront pas tout entière, ils n’auront pas ma voix, ni mes pensées, rien. » (Ibid., p. 27) En refusant tout, elle voudrait effectivement devenir ce rien : « Le vide est impossible à quitter pour l’anorexique parce qu’il représente la défense contre les autres. » (Miron et Loubier, 1991, p. 27) À travers ce mot « rien », la protagoniste crée un vide avec son corps, en le refermant de manière absolue. Le mot « rien » formera simultanément cet espace corporel du vide mais également de la plénitude, parce qu’elle n’a pas besoin de l’aide qu’on lui offre. Paradoxalement, « l’anorexique ne manque de rien » (Michaud, 1997, p. 22).
1.3 Amincissement de la frontière
Alors qu’elle se montre particulièrement agressive et fermée au début du texte, Valère semble perdre ses moyens vers le milieu du récit, avec ce qu’elle appelle « l’éclatement des peaux » (1978, p. 93, 102 et 104). Cet épisode justifie la volonté précédente d’établir une frontière entre elle et les autres puisque Valère expose maintenant une fragilité coupable et incontrôlable. En utilisant des mots comme « craquer », « éclater », « effriter », elle montre non seulement qu’elle n’est pas inatteignable, mais également que son véritable combat est mené contre elle-même. En s’empêchant de se révéler au monde, en n’étant que silence, vide et rien, elle se crée une pression psychologique qui un jour la fera littéralement éclater, comme elle le mentionne elle-même.
À ce moment précis, la situation change de cap. Plutôt que de refuser de se laisser pénétrer par les autres, Valère retient quelque chose dans son propre corps : « Je n’en peux plus, ça essaie de me percer les os des côtes… Merde, je perds encore, ça sort, ça éclate comme une bombe retournée contre moi. » (Ibid., p. 146) Dans son désir de tout contenir, la malade reproduit sur elle-même le traitement que lui inflige l’hôpital : « Il faut enfermer, inclure, contenir, mettre à l’intérieur et ne laisser sortir qu’à bon escient. » (Bibaud, 1997, p. 23) Lorsqu’elle éclate, les contradictions de sentiments se font plus flagrantes et plus fréquentes. Incapable de lancer un véritable appel à l’aide, Valère masque sa détresse dans un discours ambigu : « Ils ne m’indiffèrent pas du tout. Je les déteste. Je les hais. Je ne peux pas les ignorer. Sinon, je gagnerais. » (1978, p. 63)
L’agressivité que Valère défend avec conviction n’est qu’un mécanisme de défense, lui permettant de se cacher derrière le faux pouvoir de son corps malade, derrière un refus qui semble assumé mais qui est en fait une lutte de forces internes, qu’elle ne pourra contrôler indéfiniment.
2.1 Ouverture de l’espace corporel
L’éclatement des peaux crée un nouvel espace personnel avec lequel Valère doit transiger. Elle a craqué, son intériorité est exposée à ceux dont elle se cachait. Dès le moment où elle recommence à s’alimenter, Valère s’invente un espace imaginaire qui lui permet de se motiver :
Je ne sais pas comment s’appelle cette sensation, ça n’a pas d’importance, je quitte tout, il faut que j’oublie sinon je ne le supporterai jamais, je dois me perdre, ne plus exister que dans mon monde à moi, c’est le prix de la liberté, le prix d’un rêve. (Ibid., p. 116)
Valère étant désireuse de s’en sortir mais incapable d’affronter le monde extérieur, l’espace créé demeure une projection irréelle, incompatible avec la réalité : « C’était une illusion, je ne “sortirai” jamais. “Dehors” ne veut rien dire, le vrai “dehors” est à des milliers de kilomètres de distance de notre pauvre monde de déchets, à des milliers de siècles… Je ne l’atteindrai jamais… » (Ibid., p. 122) Valère accède difficilement à cet endroit paisible si convoité, aussi cet espace, qui semble d’abord l’apaiser, produit plutôt un endroit hostile, où elle projette sa haine et son amertume envers elle-même.
2.2 Introspection de la quête d’identité : la reddition du corps
Incapable d’accepter ce qu’elle considère comme une défaite personnelle, Valère retourne l’arme dans sa direction pour attaquer verbalement son incompétence et son manque de contrôle. La création du double avec l’utilisation de la deuxième personne marque l’apparition de ce sentiment de haine. En recommençant à manger, Valère réalise qu’elle est sa propre ennemie. Le dédoublement démontre que la guérison n’est pas assumée, et que la narratrice ressent encore le besoin de diriger sa frustration et sa culpabilité envers quelqu’un : « T’es une vraie conne, une vraie conne, qu’est-ce que tu cherches? Tu veux te faire plaindre? Non, ce n’est pas vrai, tu ne veux pas qu’on te foute la paix. La preuve, elle qui ne t’a pas parlé comme une folle, tu ne la détestes pas tout à fait. » (Ibid., p. 106)
Le dialogue interne permet à Valère de faire un pas réel vers la guérison. En s’attaquant, elle s’affaiblit et se force à se questionner :
Je commençais à me poser des questions sur mon comportement, sur mes refus, et surtout sur ces paroles qui avaient, pour le moment, fait tomber ma haine envers « ils » et ranimaient celle envers moi. Mon état d’esprit était totalement différent. Est-ce qu’en réalité je cherchais quelqu’un pour s’occuper de moi? (Ibid., p. 107)
Ainsi, de plus en plus, les attaques font place à des questionnements introspectifs qui, peu à peu, se dirigent vers l’extérieur.
2.3 Élaboration d’un univers social intérieur : la rencontre d’autres anorexiques
L’arrivée d’autres anorexiques dans le pavillon permet de projeter le dialogue personnel de Valère vers un discours extérieur, ramenant graduellement le contact de la protagoniste avec le monde réel. Avec d’autres filles dans le même état, elle retrouve une force par le regroupement de trois voix en une seule : « Le corps haï de Valère s’est uni à d’autres corps pour n’en former qu’un seul, porteur d’une cause commune. Momentanément, le “je” s’efface derrière un “nous” convaincu. » (D’amours, 2000, p. 67) Ce « nous » permettra à Valère d’exprimer sa révolte : « devant leurs méthodes que nous jugions évidemment indignes, nous nous révoltâmes mutuellement » (Valère, 1978, p. 135).
En abordant la première anorexique, Valère tente aussitôt de l’inclure dans son propre discours : « Bonjour, je suis anorexique aussi. C’est infect ce qu’ils font, hein? » (Ibid., p. 120) Pour Valère, cette appropriation du discours de l’autre, par l’utilisation du « aussi », lui permet de se déculpabiliser de ses propres comportements et de se retrouver dans l’autre : « Tu pleures aussi toute la journée? » (Ibid., p. 120)
La présence d’autres anorexiques dans le pavillon permet à Valère non seulement de rétablir un dialogue avec le monde extérieur, mais également de restituer un dialogue positif avec elle-même, en lui permettant d’interpréter davantage ses comportements : « Je me rendis parfaitement compte que c’était moi que je cherchais à atteindre à travers elle. » (Ibid., p. 120)
3.1 Le témoignage comme intériorisation de la maladie
Avec son récit en guise de témoignage, Valère comprend que le seul moyen de réaliser son corps et son esprit tel qu’elle le souhaite est de le faire par l’écriture. Se considérant vaincue par le système médical, Valère utilise l’écriture pour exprimer sa maladie et ses émotions sans aucune retenue, de la manière dont l’explique Didier Anzieu dans Corps création : « L’écrivain authentique crée pour faire quelque chose de ce qu’il y a en lui d’inemployé, pour épuiser la part d’imagination, le potentiel d’émotion qui n’ont point trouvé leur emploi dans la vie. » (1980, p. 119) Plusieurs fois, Valère verbalise son désir de s’exprimer, d’inscrire une parole qui existe au fond d’elle-même, mais qui reste sans voix : « rien ne peut être dit dans une phrase, tout est ancré quelque part, au plus profond » (1978, p. 178).
Dans l’impossibilité de « gagner » contre le personnel de l’hôpital, Valère réplique avec son témoignage : « Comme si on pouvait répondre par une phrase à toute cette lente destruction, à un refus aussi complet. » (Ibid., p. 135) Isabelle D’amours précise : « L’écriture est une nécessité pour Valère et lui permet, entre autres, de réécrire son corps, faisant ainsi de l’anorexie une revendication plutôt qu’une maladie et de l’écriture un outil servant à construire son identité. » (2000, p. 28) Ainsi, par la prise de parole, Valère se permet de créer son propre espace anorexique, qui lui donne la possibilité d’exprimer sa maladie de la manière qu’elle le souhaite.
3.2 Inscription du corps directement dans l’écriture
Non seulement Valère parvient à s’exprimer par l’écriture, mais elle peut également y inscrire la relation qu’elle entretient avec son corps et la nourriture. En associant les émotions avec le processus de digestion, Valère explique inconsciemment son malaise avec la nourriture, ou ce que celle-ci symbolise pour elle : « J’avalais sans réagir cette rage contre moi-même. » (1978, p. 95) Le travail métaphorique permet d’une certaine manière d’expurger cette sensation difficile à exprimer concrètement :
toute création authentique requiert une difficile régression à une zone écartée de soi-même où des représentations préconscientes de choses n’ont point encore trouvé à se lier à des représentations préconscientes de mots et subsistent, marginales, latentes et intenses, comme enkystée ou déportées, non seulement indiscernables mais introuvables. (Anzieu, 1980, p. 120)
L’utilisation de l’écriture permet de comprendre, par un processus d’association, ce que la nourriture représente pour Valère : « Souvent, la solitude a un goût de malheur et d’abandon, elle laisse une saveur dans la gorge. » (1978, p. 64) Ce dégoût alimentaire se juxtapose à quelque chose de plus grand et d’encore plus difficile à digérer. Refuser de s’alimenter, c’est refuser ces émotions troublantes et déplaisantes qui parsèment la vie de l’adolescente.
Les procédés d’écriture utilisés par l’auteure font de son récit-témoignage beaucoup plus qu’une simple catharsis. En effet, Valère transpose directement sa maladie dans l’écriture, pour que le texte devienne lui-même anorexique. C’est d’ailleurs de cette manière que Valère pourra assumer son échec physique puisque l’anorexie du texte continuera d’elle-même son œuvre. En décomposant les mots à leur plus simple expression, tel que « Je suis folle, folle, f,o,l,l,e » (Ibid., p. 62), ou encore « comme une larve… une l,a,r,v,e » (Ibid., p. 211), Valère impose un rythme saccadé et une écriture déconstruite à l’extrême, qui a peine à sortir, de la manière dont elle-même se sent et voudrait être : fragmentée et quasi disparue. Comme le précise Isabelle D’amours : « Ce rythme spasmodique, imposé par l’écriture, rend le texte sec et hachuré : il évoque un vomissement. » (2000, p. 46)
Malgré le fait que l’écriture tente d’aller au bout des choses, on remarque que certaines barrières ou certaines résistances subsistent. Les phrases qui se terminent par des points de suspension sont fréquentes et indiquent un blocage, une retenue, une incapacité. Également, le « non » placé à la fin d’une phrase montre que la lutte de Valère contre elle-même persiste : « Je ne savais rien, sauf que j’allais me laisser avoir… Non! » (1978, p. 104) Bien que le récit devrait contribuer à créer un nouvel espace, on retrouve encore certaines restrictions dans l’écriture. Le récit se présente de manière anorexique et demeure, comme son auteure, malade.
La maladie de Valérie Valère est non seulement un refus de s’alimenter, mais cache également un refus de se révéler, de s’accepter, de s’aimer et d’aimer les autres. Elle est le mode d’expression d’un mal de vivre profond et d’une révolte sociale qui s’énonce à travers la violence corporelle que s’inflige la jeune fille. Malgré le rétablissement du dialogue entre elle et les autres, les difficultés de communication subsistent, et Valère, bien que sortie de l’hôpital, lutte toujours contre un corps dépossédé et insaisissable.
La rédaction de son témoignage-manifeste permet à l’auteure de reprendre partiellement le contrôle de son corps, en inscrivant sa maladie directement dans un espace d’écriture. Mais celui-ci se révèle tout de même être un cheminement inachevé, à l’image même du pseudonyme que l’auteure s’est donnée, Valère, reflétant, par la réflexion tronquée de son prénom, l’incomplétude et le déséquilibre que la jeune fille ressent face à elle-même. Au-delà de l’analyse textuelle, le processus d’écriture, expliqué par l’éditeur au début du récit, semble s’être déroulé compulsivement : « Elle s’est mise à la machine à écrire et ne l’a quittée que lorsque la dernière ligne de son texte a été tapée, refusant même de se relire. » (Ibid., p. 7) Dans l’oscillation entre deux désirs extrêmes, celui de se révéler sans restriction et celui de se protéger sauvagement, aucun équilibre n’est vraiment atteint, ni pour le texte ni pour l’auteure.
Œuvre analysée
VALÈRE, Valérie. 1978. Le pavillon des enfants fous. Paris : Stock, 239 p.
Ouvrages de référence
ANZIEU, Didier. 1980. Corps création. Lyon : Presses universitaires de Lyon, 279 p.
BIDAUD, Éric. 1997. Anorexie mentale, ascèse, mystique. Paris : Denoël, 250 p.
CONBOY, Katie, Nadia MEDINA et Sarah STANBURY. 1997. Female Embodiement and Feminist Theory. New York : Columbia University Press, 430 p.
D’AMOURS, Isabelle. 2000. « Inscription du corps et de l’anorexie dans l’œuvre de Valérie Valère ». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, 94 p.
DELVAUX, Martine. 2005. Histoires de fantômes. Montréal : Presses de l’Université de Montréal, 226 p.
MICHAUD, Ginette. 1997. « La tentation de l’anorexique ». Spirale, no 154 (mai-juin), p. 22.
MIRON, Thérèse, et Gilles LOUBIER. 1991. « L’anorexie : violence au désir et mort psychique ». Frontières, no 2 (automne), p. 25-28.
Dupuis, Jacinthe. 2006. «Entre le mal et le malade. Revendication du sujet à travers le corps anorexique chez Valérie Valère», Postures, Dossier «Espaces inédits: les nouveaux avatars du livre», n°8, En ligne <http://revuepostures.com/fr/articles/dupuis-8> (Consulté le xx / xx / xxxx). D’abord paru dans : Dupuis, Jacinthe. 2006. «Entre le mal et le malade. Revendication du sujet à travers le corps anorexique chez Valérie Valère», Postures, Dossier «Espaces inédits: les nouveaux avatars du livre», n°8, p. 155-165.